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Historique


La démographie de la commune de la Croix du Perche a toujours été celle d’un petit village rural. On comptait 60 paroissiens en 1250 (soit 200 à 250 habitants), et de 400 à 500 habitants de la fin du XVIIIème au début du XXème siècle. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la démographie de la commune n’a fait que diminuer pour atteindre une population de 163 habitants en 1999. Des signes encourageant sont à noter avec une augmentation de 31 habitants au recensement de 2005.

Très peu de faits historiques sont relatés sur la commune. Toutefois quelques évènements intéressants sont à noter.

Le premier fait marquant qui eut lieu sur la commune est une bataille entre les troupes royalistes et les ligueurs le 22 mars 1589. Les faits sont narrés par un contemporain de l’époque : Rémond, notaire à Frazé de 1586 à 1626.  

« A la suite d’une lettre expédiée de Courtalain par Rosny (le futur Sully), deux gentilshommes des compagnies du Capitaine Fontenay de la Resnière, Roberger et Puisaye (de la Mesnière) arrivèrent incognito à l’abbaye de Thiron, déguisés en marchands d’étamines. Partis en éclaireurs, ils avaient appris que les troupes de Mayenne, le chef des Ligueurs, étaient en cantonnement à la Croix du Perche sous les ordres des sieurs de Récrainville et Patry, seigneur de Falandre en Mahéru. Patry avait ordonné à tous les habitants de se joindre à ses compagnies pour renforcer la défense du village.

Le comte de Soissons, parti de Nogent peu après ses deux éclaireurs, arriva au petit jour à Thiron, accompagné du capitaine Fontenay, avec ses deux compagnies d’arquebusiers, une à cheval et une à pied, firent aussi halte en la cour de l’abbaye, dans laquelle du pain et du vin leur furent servis.

Le pays qui n’était que bois et côtes, traversé de chemins creux bordés de haies des deux côtés était peu engageant pour livrer bataille. Sur ce néanmoins, le Comte appela Fontenay et lui dit : Je vous ordonne mon ami, rassemblez vos hommes, allons au-dessus du coteau, et de Puisaye nous montrera le chemin qui conduit les braves.

Lorsque chacun s’avança quatre à quatre à travers champs jusqu’à deux cents toises du bourg de la Croix du Perche, d’où ils découvrirent l’armée de la Ligue, rangée en bataille pour tenir tête aux troupes du Comte. Le brouillard, qui avait été fort grand tout le matin, s’abaissa tout à coup et les arquebusiers du Comte en profitèrent ; ils firent quatre décharges qui firent quatre belles rues dans les escadrons ennemis ; cela les arrêta tout court, et enfin trois ou quatre fois de même qui firent des meilleurs effets, et les firent désordonner. Cinquante huit Ligueurs trouvèrent la mort, vingt huit blessés et quarante prisonniers firent songer les autres à la retraite. Du côté des troupes du Comte, il n’y eut que quatre morts et huit blessés, …  ».

Par ailleurs, la Croix du Perche a eu l’honneur d’être citée, en présence de Louis XIV, à Versailles, par Bossuet dans une de ses homélies. Le célèbre prédicateur se scandalisait des comportements critiquables de la Cour au moment où, pendant les quatre premiers mois de 1662, la commune confrontée à une grande famine perdait 17 de ses habitants dont neuf enfants sur une population de trois cents habitants.

Enfin, pour avoir subi entre 1870 et 1871, en plus des pillages et invasions prussiennes, le stationnement à plusieurs reprises des troupes prussiennes (notamment entre le 21 et le 22 novembre 1870 avec le stationnement d’une brigade de six mille hommes commandée par le Général Schmitt). L’abbé Vincent, curé de Frazé, narre dans « Ephémérides de Frazé et mes impressions durant la guerre Franco-Prusienne et la Commune de Paris (de juillet 1870 à juillet 1871) que le curé de la commune, l’abbé Barbier, avait résisté avec succès aux requêtes autoritaires du Pasteur Protestant accompagnant la troupe à disposer de l’église pour célébrer le culte.

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